Située au pied du lac et du mont Orford, Eastman est reconnue pour sa tranquillité, ses espaces de plein air et sa proximité avec la nature. Outre son essence naturelle, Eastman vibre aussi au rythme des arts et de la culture, des spectacles et des artisans de son territoire.
2 499
Population permanente
1 016
Population saisonnière
68,87 km²
Superficie
4,4%
% de la population de la MRC
Informations municipales
Mairie
Nathalie Lemaire
Direction générale
Marc-Antoine Bazinet
Adresse
160, chemin George-Bonnallie
Eastman (Québec) J0E 1P0
Téléphone
Télécopieur
450 297-3448
Courriel
Site Web
Histoire et patrimoine
La municipalité d’Eastman regroupe, depuis le 30 mai 2001, la municipalité de Stukely-Sud et le village d’Eastman.
Stukely
C’est en 1845 qu'est créée la municipalité de Stukely-Sud. Deux ans plus tard, elle est scindée en deux municipalités distinctes, soit South Stukely et North Stukely. Le nom de Stukely, qu’on orthographiait autrefois Stuckely, rappelle un village du Huntigdonshire dans le centre de l’Angleterre. À partir de 1993, Stukely-Sud est nommée Municipalité de Stukely.
Si South Stukely s’est développée grâce au chemin de fer, il ne faut pas oublier que l’endroit se trouve le long d’une ancienne voie de communication importante entre Montréal et la Nouvelle-Angleterre. Lors de sa construction au milieu du 19e siècle, on l’appelle « le chemin de Montréal ». C’est la belle époque des diligences, et c’est pourquoi les autorités municipales adoptent le gentilé « diligent(e) » en 1986 pour désigner leurs concitoyens et concitoyennes.
Eastman
D’abord appelé Dingman’s Flats en l’honneur de l'un de ses premiers habitants, le village d’Eastman naît officiellement le 1889, bien que, depuis 1880, on utilise cette appellation aux Postes. Le nom d’Eastman provient probablement du nom de l’un des partenaires du pionnier Nicholas Austin, John Eastman.
Comme la plupart des municipalités environnantes, les premières années de son existence sont directement liées aux mines de cuivre locales, notamment celle de Dillonton. Quant au lac au pied du mont Orford, il s’appelle successivement lac Missisquoi, lac Eastman et maintenant lac d’Argent. Après la fermeture des mines vers 1860, c’est l’industrie du bois (Eastman Lumber Company) qui fait vivre la région desservie par le lien ferroviaire reliant Magog et Waterloo.
Majoritairement anglophone durant sa période minière (à cause notamment des mineurs venus du Cornwall, en Angleterre, pour y travailler), Eastman voit sa population francophone croître avec l’arrivée du chemin de fer vers 1860, comme partout ailleurs dans la région. Lorsque le Canadien Pacifique entreprend la construction de la ligne Montréal-Halifax, les locomotives utilisant le bois comme combustible font d’Eastman un arrêt sur le parcours.