Véritable Vatican au Québec, Saint-Benoît-du-Lac est un havre de paix ouvert à toute personne qui désire partager une prière et s'accorder un temps pour trouver la tranquillité intérieure. D'ailleurs, sa devise – Dans la beauté de la paix – reflète bien la magnificence de son site et sa vocation de lieu de prière et de paix.
42
Population permanente
2,27 km²
Superficie
0,1%
% de la population de la MRC
Informations municipales
Mairie
Dom Robert Choquette
Direction générale
Père Guy Hubert
Adresse
1, rue Principale
Saint-Benoît-du-Lac (Québec) J0B 2M0
Téléphone
Télécopieur
819 868-1861
Courriel
Site Web
Patrimoine
À deux kilomètres du petit village d’Austin, le visiteur trouvera un havre de paix peu commun : l’Abbaye de Saint-Benoît-du-Lac. Dans ce monastère vivent une cinquantaine de religieux dont la vie quotidienne est régie par la règle monastique rédigée par saint Benoît de Nursie (480-547), d’où leur appellation de « bénédictins ».
Les membres de cette communauté mènent une vie contemplative centrée sur la recherche de Dieu, la prière et le travail. En plus de leurs travaux manuels et de toutes les tâches requises par l’entretien de leur propriété, les moines ont une vie religieuse intense, se réunissant à sept reprises au cours de la journée pour célébrer divers offices auxquels peut assister le public.
Les bénédictins tiennent une hôtellerie, font l’élevage de bovins charolais et exploitent deux vastes vergers (production de compote et de cidre) ainsi qu’une fromagerie dont les produits sont distribués à grande échelle.
Histoire
En 1912, Dom Paul Vannier débarque au Canada en vue de trouver un nouveau site pour les membres de sa congrégation chassés de leur abbaye de Normandie, en France. En décembre de la même année, six mois après son arrivée, Dom Vannier achète le terrain et les petits bâtiments de bois qui deviennent l’abbaye.
La pauvreté, l’isolement, l’ampleur des travaux à exécuter et le nombre limité de religieux rendent très difficiles les premières années du monastère. En 1935, après 23 années d’existence, le monastère obtient le statut de prieuré conventuel, ce qui en fait une maison autonome.
En janvier 1938, on décide de la construction du présent monastère. Dom Paul Bellot, bénédictin de l’Abbaye française de Solesmes et architecte réputé, accepte le défi de tracer les plans du nouvel édifice. Après 2 ans de travaux, les bâtiments érigés avec du granit de la région sont bénis le 11 juillet 1941. On transforme alors une partie du premier monastère en hôtellerie pour recevoir les nombreux hôtes venus chercher paix, recueillement et prière.
Durant l’abbatiat de Dom Odule Sylvain, on construit, de 1955 à 1962, l’hôtellerie, la crypte de l’église et le clocher. Les plans sont réalisés par Dom Claude-Marie Côté, moine architecte et disciple de Dom Bellot. Enfin, de 1990 à 1994, on édifie l’église abbatiale suivant les plans de Dan Hanganu.