Sainte-Catherine-de-Hatley

À l’origine, le village de Sainte-Catherine-de-Hatley, aussi connu sous le nom de Katevale, est colonisé par des loyalistes. C’est à partir de la fin du XIX^e siècle qu’il se développe véritablement avec l’arrivée d’une forte population francophone.

Au début des années 1840, lorsque les terres seigneuriales affichent une surpopulation, commence alors l’exode vers les Townships. Au départ, le territoire de Sainte-Catherine-de-Hatley comprend 100 concessions distribuées à des loyalistes et des Britanniques entre 1803 et 1832. Les premières familles francophones arrivent au début des années 1840, s’installant vis-à-vis du noyau villageois actuel et le premier tronçon du chemin du Lac. Entre 1844 et 1851, la population francophone se multiplie par deux fois et demi.

Par sa localisation privilégiée en bordure du plateau géographique Hatley-Ascot, le village de Sainte-Catherine-de-Hatley domine la vallée de la rivière Magog et le versant nord-est du plateau de Magog. On s’y rend à partir de Magog en empruntant la Route 108. Le village repose dans un espace boisé au sommet d’une colline. Le clocher de l’église est un repère visible tout au long de l’approche.

Le visiteur trouvera donc à Sainte-Catherine-de-Hatley des panoramas dominant la région. S’il bifurque sur le chemin Hovey en se dirigeant vers North Hatley, il découvrira des vues saisissantes du lac Massawippi, du village de North Hatley et des collines environnantes.

Toujours de Sainte-Catherine-de-Hatley, on accède au chemin de la Montagne, l'une des nombreuses lanières agricoles de la région. On y retrouve le relief vallonné et les paysages champêtres de cette contrée dite « Des Sommets ».